Un varan de 1,20 m dans un champ de salades...

Un « varan des savanes », de 1,20 mètre de long a été trouvé dans un champ de salades à Balgau, « délicate attention d’un propriétaire indélicat, si le un varan se nourrissait de salades, mais seuls les rongeurs rats, souris… et d’insectes l’intéressent ». Il a été retrouvé par ailleurs, aussi effrayé que les cueilleuses de salades qui le découvraient ! Quelle n’a pas été la surprise de ce chauffeur de tracteur qui a découvert un matin un varan dans un champ de salades ? Aussitôt il en informe son employeur avoir trouvé un « gros lézard ».

Nathalie Keller de la société ID3A, épouse du propriétaire Claude Keller, explique : « Ce varan des savanes mesurait environ 1,20 m lorsqu'il a été attrapé. Nous l’avons remis à une association de protection de la nature de Mulhouse. Il se nourrit de rongeurs rats, souris… et d’insectes, mais pas de salades ! Il ne représentait pas une menace pour nos cultures mais plutôt pour les femmes qui récoltent, pas très friandes de ce genre de rencontres !Une rencontre autant insolite qu’inattendue… pour cet animal exotique originaire d’Afrique qui n’aurait pas résisté à la fraîcheur de nos petits matins. Donc pas une bonne note pour celui ou celle qui a eu l’indélicatesse de s’en débarrasser dans un milieu où il n’avait pas de chance de survie. »

Espèce désertique et diurne
Quelles sont les mœurs d’un varan des savanes dans son milieu naturel ? Il est avant tout terrestre, mais ne refuse pas un meilleur point de vue en grimpant quelques souches ou amas rocheux. Petits, ils ont plus de tendance semi-arboricole (sans l’être vraiment), notamment pour se cacher des prédateurs. C’est une espèce désertique et diurne, mais qui lorsque la température atteint des pics très importants il s’enfouit dans un terrier ou un buisson pour en ressortir seulement après une diminution de la température. Il est le plus actif pendant la saison des pluies, où il chasse beaucoup. Il est plus actif en cette saison car sa température interne est de 26 à 32°.

Adulte, ses morsures deviennent dangereuses
À l’état sauvage, il est craintif envers l’Homme, et il évite donc les zones fréquentées par ce dernier. En captivité, il s’habitue fort bien à la personne qui le nourrit et lui fait prendre des bains s’il y a besoin. Cependant, il faut toujours garder à l’esprit, surtout lorsqu’ils sont adultes, que cette espèce, comme tous les varans atteignant une certaine taille, peut être dangereuse en cas de morsures (attention aux doigts et au visage…), et que les griffes alliées à la force des pattes peuvent laisser de belles marques sur les mains.

(source: http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/10/21/un-gros-lezard-dans-le-champ-de-salades )